Boufekrane, Le proverbe dit respecte ton nom, tu te respectes. Oui qui dit village de Boufekrane (Meknes, Maroc) dit Oued Boufekrane, ce nom symbolise la bataille du 1° et 2 septembre 1937 de nos ancêtres martyres tombés dans le champs d’honneur, dont la première étincelle fut jaillie de nos patriotes à partir de la grande mosquée de Kabbat-souk située à l’ancienne Médina de Meknès. Et dont la cause était la privation de la population des ressources en eau de cet Oued, suite à l’arrêté viziriel du 12 novembre 1936, émanent de la Résidence Générale qui avait décidé le partage des eaux de l’oued Boufekrane entre les colons et la ville de Meknès.
De nos jours ils reste encore dans ce village quelques vestiges du protectorat, certaines petits villas avec une toiture en tuiles rouges qui inspirent l’air d’un bâtiment d’exploitation agricole, une poste (PTT) récemment rénovée ; un barre dont la population s’est contentée de sa fermeture définitive, par ce que il était une source de méfaits de quelques ivrognes passagers.
Le plus beau c’est la végétation, il reste encore le robinier, le faux poivrier, quant au peuplier des arbres gigantesques longent l’Oued Boufekrane, sans compter les arbustes plantés récemment par la Municipalité en occurrence le mûrier qui montre une végétation exubérante.
Jusqu’à 1980 Boufekrane n’est qu’une petite agglomération marquée par une rangée de boutiques marchands bouchers, la Zaouia Al ahmadia tijania devenue fort longtemps mosquée, non loin à l’ouest de la rive de l’Oued : les Jananates (jardins) et le site des Chorfa M’nazlia.
Il n’avait ni gendarmerie, ni Pacha l’ordre était établie en collaboration des habitants par le cheikh, quelques Mokkadems, le Caïd souvent sa présence était presque obligatoire le mardi jour de souk, ce jour est notamment respecté par certaines classes des habitants : maçons, mains d’œuvre active le chôment pour s’y approvisionner.
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